L'hypnose, du mot grec hypnos qui signifie sommeil, est un mot qui fût utilisé pour la première fois par le baron E.F d'Henin de Cuvillers en 1819 pour décrire les prénomènes du magnétisme animal, considérant que l'état obtenu chez les personnes magnétisés était un sommeil facilitant la création et l'imagination.

Au vingtième siècle, Milton Erickson, éminent psychiatre américain, marque de son empreinte l'histoire de la psychothérapie moderne. Ce "thérapeute hors du commun", développe l'idée que notre inconscient travaille en parallèle et à l'insu de la conscience . Ainsi, pour guérir, l'un et l'autre doivent être traités ensemble par des techniques bienveillantes de communication et d'alliance thérapeutique. Il pose les bases de ce que l'on nomme l'hypnose éricksoniennes.

De nos jours, notamment grâce au développement des neuro-sciences, on sait que l'hypnose est tout sauf un état ou l'on dort. Il définit en fait un état physiologique de fonctionnement du cerveau, au même titre que la conscience éveillée, le sommeil ou le rêve. Une étude récente à montrer que notre cerveau "bascule" en mode hypnose en moyenne toutes les 90 minutes, sans que l'on puisse en définir la raison. "L'hypnose n'est plus un état se rapprochant du sommeil mais au contraire un état d'activation particulière de la conscience, elle-même n'étant plus parcellisée en morceaux (conscience, inconscience, sub-conscience), mais au contraire un espace unique, non cloisonné, fonctionnel, toujours actif et à intensité variable" (J. Becchio).